La plante exprime de façon immédiate le caractère vivant et reflète aussi un ensemble de valeurs auxquelles l’homme se lie par l’agriculture, le paysage, l’environnement, la nature, la biosphère. Est-il possible d’élargir notre connaissance du vivant en créant un lien intentionnel et conscient avec le végétal ? Quelles sont les approches possibles, les exigences méthodologiques, les limites ?

Ce séminaire avait pour objectif d’explorer les divers relationnels au monde végétal pour évaluer des orientations épistémologiques, ouvrir de nouveaux champs de recherche et permettre l’extension de connaissances fondées dans l’expérience.

Une trentaine de participants de disciplines différentes, tous professionnellement concernés par la relation être-humain/végétal, ont été invité à partager leurs approches individuelles au cours de trois sessions de travail ponctuées de démonstrations pratiques. Les trois sessions ont porté sur « La plante façonnée par l’homme », « La plante au dedans de l’homme », et « Les plantes parmi les hommes ».

Des séquences protéiques aux forêts primordiales en passant par le champ des paysans ou les palmeraies algériennes, la discussion était ouverte à tous les savoirs, premiers, populaires ou savants, sans hiérarchie ni polémique.

Contribuant à la qualité d’écoute recherchée dans les échanges, les démonstrations pratiques ont fait appel à une autre forme de concentration, sensorielle et imagée. L’ensemble a permis d’expérimenter et de poser les premières bases de ce qui pourrait devenir une culture sociale et participative de la connaissance, dans l’esprit d’une Université du Vivant.

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