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Une assemblée générale féconde

Par Pierre Dagallier, coordinateur de PEUV (avril 2011)

L’assemblée générale de PEUV s’est tenue le 9 avril : encore modeste par le nombre d’adhérents présents, cette réunion a permis de faire point sur les avancées vers une Université du Vivant, et surtout de faire un travail collectif sur l’avenir qui nous attend.

Si le matin a été consacré à l’administration d’usage, nécessaire à la transparence et à la circulation d’informations sur l’année écoulée, l’après midi était délibérément tournée vers l’avenir. Un avenir de possibles où chacun a pu mesurer pour lui-même la profondeur des motivations à porter le projet d’université du vivant, partager son sentiment sur les avancées réalisées, et proposer pour la future université du vivant qui des pistes concrètes, qui des moyens , qui une vision pour le futur.

La méthode choisie pour les échanges a beaucoup contribué au fait que chacun s’est senti investi dans le projet et a pu s’exprimer en toute confiance Une grande diversité de points de vue s’est manifestée tant dans les projections à moyen terme que dans les objectifs à mettre en œuvre dans le plus court terme. Mais rien à voir avec « il faudrait que », « on devrait » ou autres « y’a qu’à ». Seulement des possibles, non parce que faciles d’accès, mais parce que portés de façon responsable. Derrière chaque proposition, des engagements palpables la rendent réaliste.

Dans toute cette diversité, un fil conducteur s’est bien dégagé : non seulement celui-ci était devenu tangible depuis la première expérience de PEUV que fut le séminaire Hommes Plante de Décembre 2009, mais il s’est confirmé au cours de l’année dans la préparation du projet transversal ; il s’est affirmé ensuite dans les discussions et les propositions comme étant le lien culturel commun qui se tisse au sein de PEUV.

Pour le résumer, on peut le faire en évoquant deux aspects :

-  d’abord la rencontre des diverses approches du vivant sont un ferment pour l’émergence d’une « co-naissance » qui est plus que la somme des connaissances partielles de chacun.

-  Ensuite, la forme donnée à cette rencontre est primordiale car c’est elle qui met chacun en confiance et rend cette émergence possible. Une forme éprouvée aussi cet après midi d’assemblée générale…

Combiner ces deux aspects met les acteurs-participants en situation d’expérience vécue. Et ce vécu est porteur de connaissance du vivant : entendre avec écoute active ce que l’autre apporte, exposer avec la confiance d’être entendu, c’est créer un espace nouveau, commun, partageable, qui est un véritable lieu d’apprentissage.

Ce fil conducteur devient la compétence développée au sein de PEUV, il est l’apprentissage de l’Université du Vivant. Il crée de la substance de connaissance elle-même vivante.

Sans doute qu’il fallait le temps de la maturation pour cette mise en route, et que au sein même de PEUV, une prise de conscience du fait que ce qui était jusqu’ici intuition est maintenant une compétence tangible, partageable, transmissible, et qui ne demande qu’à s’enrichir d’apports toujours nouveaux. Nous étions rassemblés en nombre modeste, pour cette AG, mais on peut penser que beaucoup de gens peuvent se reconnaître dans le besoin d’acquérir, d’exercer, de partager cette compétence nouvelle, qui ne demande rien pour elle, mais met tellement en valeur ceux qui y apportent leur contribution.